Le Sugar Lord
 |  Sujet: La cohabitation  Sam 4 Oct - 18:20 | |
| Le monde contemporain
Chapitre III
L'Inhumanité La guerre du Siral a entièrement bouleversé l'ordre des choses. Alors qu'il y a un demi-siècle, les hybrides prospéraient et les humains devaient faire face au manque de ressources, aujourd'hui, les hybrides sont contraints à se cacher pendant que les humains profitent de leurs nouvelles terres. La longueur imprévue du conflit et la situation plus qu'instable mena à de nombreuses atrocités qui perdurent encore aujourd'hui.
Sur l'intégralité du territoire de la Fédération et de certains pays alliés, le statut d'un hybride est passé de voisin au jardin à la pelouse plus verte à celui d'un animal, voire inférieur. On peut vendre et acheter un hybride comme main d'œuvre gratuite, domestique, ou même dans le cadre d'expérimentations médicales (même s'il existe des lois pour éviter les accidents). Afin d'effacer toute pensée de rébellion, les sujets passent par des conditions très strictes, et même s'il y avait au départ de nombreux petits commerces, actuellement, une seule compagnie peut maîtriser ce marché ; tout autre business est considéré comme illégal.
Cependant, il y a moyen pour un hybride capturé de négocier sa liberté ; en échange d'argent ou d'informations, il peut se voir octroyé une autorisation spéciale qui lui permettra de vivre dans un logement donné. C'est une sorte de cage dorée, dans le sens où l'individu ne pourra pas sortir d'une certaine zone (habituellement la ville où il est installé). Il est aussi directement à la disposition du B.R.H.. Il va sans dire qu'il ne sera pas forcément bien vu du voisinage, ni de ses semblables qui le verront alors comme un traître.
Fait peu connu du peuple, beaucoup d'hybrides vivent encore dans la Fédération. Ceux qui n'ont pas réussi à suivre la fuite des hybrides vers le continent Est sont restés sur Sieg, et se cachent du mieux qu'ils peuvent, dans la nature ou parmi les rejetés de la société dont l'identité du voisin est le dernier des soucis.
À l'inverse, des humains vivent dans des communautés hybrides dans une paix plus ou moins évidente. Il y a bien sûr les humains pro-hybrides, révoltés par le comportement de la Fédération et partis avec la "migration" des réfugiés, mais aussi des prisonniers provenant d'expéditions de marchands d'esclaves ou d'exploration, tombés par hasard sur une communauté peu désireuse d'être découverte. Selon la cité sur laquelle il est tombé, un homme peut être plus ou moins bien traité, notamment à Mârak, peu ouverte à la communication.
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